Portrait robot de l'industrie du futur

Quelle vision émerge aujourd'hui de l'industrie du futur ? Des unités de production totalement automatisées, sans le moindre souffle humain ; cette “black factory” jusqu'au boutiste qui commence à s'imposer dans l'esprit d'entrepreneurs avant-gardistes.

On ne parle évidemment plus de “main d'œuvre”, plus d'horaires, plus de vacances... Les process de fabrication sont intégralement robotisés. Ils se mettent en place avec rigueur, au gré des fluctuations des carnets de commandes.

Le ballet des plateformes mobiles autonomes, équipées d'un outillage spécifique, de capteurs sophistiqués, se plie avec grâce à la chorégraphie orchestrée par l'intelligence centrale, artificielle, qui organise la production au terme d'une optimisation algorithmique des tâches quotidiennes.
L'usine du futur pense, communique, évolue, apprend... Elle se transforme, produit “non stop” 24 heures sur 24, 365 jours par an, mais reste, pour l'instant, pour longtemps, une vue de l'esprit. Un rêve ? Un cauchemar ?

L'industrie du futur est certes très ambitieuse, mais elle reste tout aussi pragmatique. En attendant les prouesses déconcertantes de l'intelligence artificielle, elle persiste à confier son présent aux humains, des humains néanmoins de plus en plus connectés, apprenant à collaborer en toute sécurité avec les robots.

Reste que l'avènement de cette industrie du futur est devenue un enjeu international et que dans la course à la suprématie, la France n'est pas la mieux lotie des nations. L'Allemagne et surtout la Chine partent avec de sérieuses longueurs d'avance.

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